MOTORSLICE

Le joueur incarne "P", une protagoniste équipée d’une tronçonneuse, plongée dans les ruines d’une mégastructure où des machines autonomes se sont rebellées. Entre couloirs sombres, ponts délabrés, espaces liminaux et boss mécaniques imposants, le jeu offre une ambiance contrastée, à la fois minimaliste, oppressante et visuellement stylisée. La mécanique de mouvement est à l’honneur : sauts, glissades, courses mur à mur, escalades, slalom entre les obstacles, tout est pensé pour donner une fluidité maximale à l’expérience. En parallèle, les combats sont tranchants : les machines hostiles peuvent être découpées morceau par morceau, mais certaines sont tellement volumineuses qu’il faut les escalader pour les atteindre. Le gameplay se veut exigeant, mais gratifiant : une erreur peut être fatale, mais la maîtrise du mouvement et du timing permet de renverser la donne.

Le mouvement acrobatique est la pierre angulaire de MOTORSLICE : le personnage dispose de capacités avancées telles que le sprint, la glissade, la course sur les murs, le saut directionnel, l’escalade, et même l’utilisation de la tronçonneuse non seulement comme arme mais comme outil pour franchir des obstacles. Ce mélange entre agilité et puissance permet de naviguer des environnements complexes avec fluidité.

Le combat contre des machines s’articule autour de mécanismes dynamiques : certaines machines peuvent être abattues avec des attaques directes, d’autres (de très grande taille) exigent de grimper dessus pour atteindre des points faibles, les découper progressivement. Ces affrontements de boss créent des moments spectaculaires où le joueur doit combiner mobilité, précision et audace.

Les boss mécaniques massifs constituent des moments de confrontation clés. Ils fonctionnent non seulement comme des ennemis à vaincre, mais aussi comme des obstacles à escalader, à contourner ou à désassembler en plusieurs phases. Le jeu repense la notion de boss fight : l’adversaire devient un terrain vertical à franchir.

L’exploration de la mégastructure est un autre pilier du jeu : les décors sont pensés comme autant de chemins multiples, zones cachées, passages secrets, plateformes à découvrir. Le jeu joue sur le contraste entre espaces ouverts et couloirs confinés, zones liminales (espaces de transition entre le réel et l’onirique), et environnements sombres ou minimalistes. Le joueur doit souvent altérer sa vitesse, choisir des chemins acrobatiques, ou activer des éléments physiques pour progresser.

La narration "slice of life" est présente même dans ce contexte post-apocalyptique : le protagoniste découvre progressivement ce que signifie être un "slicer" (quelqu’un chargé de détruire la structure) et coopère avec un drone nommé Orbie. Il s’agit de mélanger la routine incongrue du travail dans un monde délabré avec la violence mécanique de la survie. Le récit progresse via des segments vocaux (la protagoniste est doublée) et des espaces narratifs entre les combats.

MOTORSLICE évoque certains aspects de Mirror’s Edge pour l’importance du mouvement, des sauts, des courses fluides entre bâtiments, et de Prince of Persia pour les puzzles de plate-formes dans des environnements architecturaux complexes.

Important, vous devrez avoir installé le logiciel gratuit Steam sur votre PC afin de pouvoir jouer à la démo.
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