Google Antigravity

Au lieu de simplement assister l’utilisateur, des agents intelligents autonomes exécutent des tâches de développement, planifient, écrivent du code, testent et même naviguent sur le web pour vérifier leur travail.
Cet IDE "agent-first" repose principalement sur le modèle Gemini, tout en supportant d’autres modèles comme Claude ou GPT.

L’interface d’Antigravity propose deux vues principales. La Editor View ressemble à un IDE classique, avec un panneau latéral dédié aux agents, offrant complétion de code, commandes naturelles et interaction directe avec l’IA. La Manager View, quant à elle, agit comme un centre de contrôle (mission control) où plusieurs agents peuvent être orchestrés simultanément sur différents espaces de travail, ce qui permet d’automatiser des workflows complexes et parallèles.

Une des innovations clés d’Antigravity est le système d’Artifacts : à mesure qu’un agent travaille, il génère des livrables vérifiables (listes de tâches, plans d’implémentation, captures d’écran, enregistrements de navigation) qui rendent transparentes ses actions et ses intentions. Cela permet à l’utilisateur d’auditer le travail réalisé et de donner des retours directement sur ces artefacts via des commentaires, un peu comme sur un document collaboratif.

Les agents ont un accès complet à l’éditeur de code, au terminal et au navigateur intégré, et sont capables de tester automatiquement l’interface web de l’application en cours de développement. Ils peuvent enchaîner les étapes : rechercher une fonctionnalité, générer du code, lancer des tests, puis vérifier visuellement le résultat dans un navigateur, tout en produisant des artifacts pour chaque étape.

Un autre point fort d’Antigravity est sa mémoire agentive : les agents peuvent apprendre de leurs tâches précédentes, mémoriser des extraits de code, des structures ou des patterns, et construire une base de connaissances qui leur permet de progresser et d’être plus efficaces dans les tâches futures.